Bonjour à toute la communauté du Blog du MMI. Nouveau contributeur ici, c’est avec un immense plaisir que je te soumets mon premier papier qui je l’espère te plaira.
Aujourd’hui, je te parle d’un fléau qui n’épargne aucun utilisateur de Photoshop et qui nous a tous fait rager à un moment de notre carrière : le rangement des calques. Mais si ! tu sais, cette palette de calques dépourvus de noms et apparemment d’utilité et qui t’éprouve (Calque 1, Calque 1-Copie, Calque 1-Copie-Copie) en te forçant à les décocher un à un pour trouver celui qui t’intéresse.
Et bien figure-toi qu’avec un peu d’organisation, tous ces problèmes peuvent disparaître, pour toi, mais aussi pour ceux qui auront la lourde tâche de passer après. Une épreuve d’utilité publique finalement. Et comme je suis d’humeur généreuse, je te transmets sans plus tarder mes pro-tips.
Ranger ses calques Photoshop. Oui, mais pourquoi ?
Alors outre le fait de pouvoir jouir d’un espace de travail propre et feng shui, le fait d’organiser tes calques te permet de te retrouver très facilement et ce, sur n’importe quel projet ou fichier. Mais il ne s’agit pas que de toi, car dans le monde du travail tu seras rarement le seul à pouvoir ouvrir les PSD, et pour le bien de tous, il te faudra faire l’effort de rendre la navigation dans tes fichiers la plus claire possible.
Bien sûr, ce qui va suivre dépend fortement de ma propre expérience et du type de tâche (ici, elle concerne la création de bannières web), et il faut garder en tête que chacun est libre de prendre et de laisser ce qui l’arrange dans ce papier. Néanmoins, il est primordial de développer une méthodologie saine et efficace, sans quoi tes échanges avec les collègues ou même tes clients pourraient vite tourner au pugilat. La mienne n’est donc qu’une parmi tant d’autres et je t’invite à développer celle qui te conviendra le mieux.
Ma méthode de rangement de calques Photoshop
Maintenant que l’introduction est derrière nous, je vais pouvoir entrer dans le vif du sujet et t’expliquer ma méthodologie, qui ne change jamais lorsque je réalise un visuel pour le web.
a – Le fond
La première chose que j’effectue avant de créer un document, c’est de réaliser préalablement un croquis de ce que je veux faire. Cela peut sembler bête mais cela me permet de déterminer à l’avance l’emplacement et le nombre d’éléments à disposer sur le canva. Une fois le brouillon réalisé, je passe à la création du premier élément visuel : le background (tout ce sur quoi repose le message textuel.)
Ici, j’utilise une image libre de droit de Nathan Dumlao récupérée sur Unsplash qui nous sera utile pour afficher lisiblement le message dont il est question. Ici, le texte viendra occuper la partie droite de l’image.
Je crée donc un groupe que je nomme BKG (pour ‘background’) et dans lequel je place mon image de fond.

Par-dessus, je place deux pictogrammes de biscuits afin d’agrémenter le visuel. Comme il s’agit toujours d’éléments constitutifs du fond, je les place dans le groupe BKG.

b – Le message
Maintenant que notre arrière-plan est organisé, je peux envisager la disposition du texte qui viendra appuyer l’ensemble de la composition. Je crée donc un deuxième groupe que j’appelle « TXT » (pour « texte »). Ainsi organisés, je peux modifier et disposer les éléments facilement, sans avoir à les décocher un par un pour les identifier.

c – Le reste
Pour terminer, j’ajoute le logo de l’entreprise pour laquelle je réalise ce visuel. Ayant pour habitude de le déplacer à de multiples reprises, je choisis donc de le placer dans un groupe dédié.

Pour terminer et par souci de « propreté », je range chacun de ces dossiers dans un groupe général. Outre l’aspect organisé, cette pratique permet de rapidement dupliquer l’ensemble de la création avant d’opérer des changements mineurs, dans l’optique par exemple de réaliser une V2 si tu n’es pas convaincus par ton premier essai (chose qui m’arrive assez souvent en fait).

Le mot de la fin
Bien évidemment, tout ce que je t’ai expliqué aujourd’hui n’est pas à prendre comme un psaume. Ton organisation dépendra de ton workflow comme l’explique Augustin et du domaine dans lequel tu travailles. Une illustration dont les personnages peuvent être à la fois au premier et au dernier plan ne pourront pas être classés comme mentionné plus haut, mais il est important de te souvenir que même si cela peut te paraître un effort inutile, cela te fera très certainement gagner du temps ultérieurement lorsque que ton client ou collègue te suggérera une modification.
De plus, tu seras probablement amené un jour à collaborer avec d’autres graphistes. Il sera alors impératif de normaliser tes documents afin de pouvoir revenir dessus de manière fluide, et crois-moi, tu ne voudras pas mettre ton nez dans un fichier PSD aussi chaotique qu’une chambre d’ado (ne le nies pas).
Et comme je n’ai pas la science infuse, j’aimerais beaucoup connaître tes astuces pour bien organiser tes propres documents, qu’il s’agisse de fichiers Photoshop, Illustrator ou InDesign (ou même ta chambre, je suis preneur.)
Article publié à l’origine sur le blogdummi